L'équipe d'Angleterre de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs anglais sous l'égide de la FA. Elle jouait ses matchs à Wembley Stadium jusqu'à la rénovation de celui-ci, et y jouera lorsque la rénovation sera terminée. Pendant la rénovation l'équipe jouait plutôt à Old Trafford, siège de Manchester United.
Avant-guerre
L'Angleterre a disputé le premier match international officiel de l'histoire du football le 30 novembre 1872 contre l'Écosse au Stade Hamilton Crescent de Glasgow. Cette partie s'est soldée par un match nul sans but.
Dès le 5 mars 1870, un premier match de football international non officiel entre l'Angleterre et l'Écosse avait déjà eu lieu à Londres (Kennington Oval) : match nul 1-1.
De nouvelles oppositions non-officielles entre l'Angleterre et l'Écosse eurent lieu le 25 février et le 18 novembre 1871 et le 24 février 1872.
Les Anglais alignent longtemps leurs meilleurs joueurs seulement pour les rencontres face aux autres sélections britanniques. Dans les années 1920, les formations amateurs ou de professionnels en vacances connaissent leurs premiers revers face à des formations du continent. La défaite enregistrée à Paris en 1921 face à la France n'est, bien évidemment, pas reconnue par la FA, mais entraîne une réaction : désormais, l'Angleterre alignera ses meilleurs joueurs face à la France. Ce mouvement engagé dès 1921 se poursuit durant les années 1920 et 1930, car les Amateurs anglais sont clairement dépassés par des formations comme l'Autriche ou l'Espagne, notamment. Cultivant son splendide isolement, l'Angleterre ne prend pas part aux trois premières éditions de la Coupe du monde.
Sunday, December 16, 2007
L'équipe d'Espagne
L'équipe d'Espagne de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs espagnols sous l'égide de la Fédération d'Espagne de football.
Histoire
Bien que produisant régulièrement de grands joueurs et bien que souvent citée parmi les favoris, l'Espagne n'a jamais concrétisé les espoirs placés en elle durant les grands rendez-vous internationaux, hormis lors de l'Euro 1964 qui s'est déroulé en Espagne.
Dans un pays fortement marqué par le régionalisme, l'équipe nationale est toujours plus ou moins passée au second plan derrière les clubs comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou l'Atletico Madrid.
L'équipe de football espagnole est créée en 1920 afin de participer aux jeux olympiques et dispute son premier match officiel le 28 août 1920 lors des jeux d'Anvers.
L'Espagne a participé à onze éditions de la coupe du monde et à 9 éditions du championnat d'Europe. Sa meilleure performance en coupe du monde reste sa quatrième place lors de la Coupe du monde 1950.
En 1982, l'Espagne organise pour la première fois la coupe du monde et nourrit de solides ambitions mais elle va tomber de haut avec un match nul contre le Honduras (1-1) et une défaite contre l'Irlande du Nord (0-1) lors du premier tour. Miraculeusement qualifiés pour le second tour, les Espagnols sont éliminés logiquement par la RFA (1-2).
Par la suite, ni la génération des Butragueño et Michel (quart de finaliste en 1986), ni celle des Raúl et Hierro (quart de finaliste en 2002), ne parviendront à combler les espoirs des supporters espagnols.
Tout récemment, avec une équipe jeune et ambitieuse, l'Espagne a connu une nouvelle désillusion lors du Mondial 2006 (voir équipe d'Espagne de football à la coupe du monde 2006).
Le seul titre significatif de l'Équipe d'Espagne est donc le championnat d'Europe des nations remporté en 1964 à domicile. Avec les attaquants du Real Madrid (qui domine le football européen des années 60) Amancio et Gento et le milieu de l' Inter Milan Luís Suárez (Ballon d'or en 1960), l'Espagne s'impose 2-1 en finale face à l' URSS.
Signalons tout de même la médaille d'or aux jeux Olympiques de Barcelone en 1992 (à l'époque la compétition est réservée aux joueurs de moins de 23 ans).
Lors des jeux de Sydney en 2000 l'Espagne obtient la médaille d'argent.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde [modifier]
1930 : Non inscrit
1934 : Quart de finale
1938 : Forfait pendant le tour préliminaire (Guerre d'Espagne)
1950 : 4e
1954 : Tour préliminaire
1958 : Tour préliminaire
1962 : 1er tour
1966 : 1er tour
1970 : Tour préliminaire
1974 : Tour préliminaire
1978 : 1er tour
1982 : 2e tour
1986 : Quart de finale
1990 : Huitième de finale
1994 : Quart de finale
1998 : 1er tour
2002 : Quart de finale
2006 : Huitièmes de finale
Histoire
Bien que produisant régulièrement de grands joueurs et bien que souvent citée parmi les favoris, l'Espagne n'a jamais concrétisé les espoirs placés en elle durant les grands rendez-vous internationaux, hormis lors de l'Euro 1964 qui s'est déroulé en Espagne.
Dans un pays fortement marqué par le régionalisme, l'équipe nationale est toujours plus ou moins passée au second plan derrière les clubs comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou l'Atletico Madrid.
L'équipe de football espagnole est créée en 1920 afin de participer aux jeux olympiques et dispute son premier match officiel le 28 août 1920 lors des jeux d'Anvers.
L'Espagne a participé à onze éditions de la coupe du monde et à 9 éditions du championnat d'Europe. Sa meilleure performance en coupe du monde reste sa quatrième place lors de la Coupe du monde 1950.
En 1982, l'Espagne organise pour la première fois la coupe du monde et nourrit de solides ambitions mais elle va tomber de haut avec un match nul contre le Honduras (1-1) et une défaite contre l'Irlande du Nord (0-1) lors du premier tour. Miraculeusement qualifiés pour le second tour, les Espagnols sont éliminés logiquement par la RFA (1-2).
Par la suite, ni la génération des Butragueño et Michel (quart de finaliste en 1986), ni celle des Raúl et Hierro (quart de finaliste en 2002), ne parviendront à combler les espoirs des supporters espagnols.
Tout récemment, avec une équipe jeune et ambitieuse, l'Espagne a connu une nouvelle désillusion lors du Mondial 2006 (voir équipe d'Espagne de football à la coupe du monde 2006).
Le seul titre significatif de l'Équipe d'Espagne est donc le championnat d'Europe des nations remporté en 1964 à domicile. Avec les attaquants du Real Madrid (qui domine le football européen des années 60) Amancio et Gento et le milieu de l' Inter Milan Luís Suárez (Ballon d'or en 1960), l'Espagne s'impose 2-1 en finale face à l' URSS.
Signalons tout de même la médaille d'or aux jeux Olympiques de Barcelone en 1992 (à l'époque la compétition est réservée aux joueurs de moins de 23 ans).
Lors des jeux de Sydney en 2000 l'Espagne obtient la médaille d'argent.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde [modifier]
1930 : Non inscrit
1934 : Quart de finale
1938 : Forfait pendant le tour préliminaire (Guerre d'Espagne)
1950 : 4e
1954 : Tour préliminaire
1958 : Tour préliminaire
1962 : 1er tour
1966 : 1er tour
1970 : Tour préliminaire
1974 : Tour préliminaire
1978 : 1er tour
1982 : 2e tour
1986 : Quart de finale
1990 : Huitième de finale
1994 : Quart de finale
1998 : 1er tour
2002 : Quart de finale
2006 : Huitièmes de finale
L'équipe d'Allemagne
L'équipe d'Allemagne de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs allemands sous l'égide de la DFB. Cet organisme, fédération de l'Allemagne unifiée avant la création de la République démocratique allemande, n'avait autorité que sur le football de la RFA de 1949 à 1990 et a ensuite repris son rôle pan-allemand. Pendant son existence, l'équipe nationale est-allemande était sous l'autorité de sa propre Fédération, la Fédération d'Allemagne de l'Est de football. La présente page ne traite donc que de l'équipe de RFA pendant les années de séparation.
Histoire
Avec trois Coupes du monde (1954, 1974, 1990) et trois Championnats d'Europe (1972, 1980, 1996), le palmarès de la Nationalmannschaft (équipe nationale en allemand) n'a pas d'égal sur le Vieux Continent et n'est devancé que par le Brésil et par l'Italie au niveau mondial.
Avant-guerr
L'équipe allemande enregistre ses premiers résultats probants à l'occasion de la Coupe du monde 1934. Éliminée en demi-finale par la Tchécoslovaquie, l'Allemagne s'impose dans la petite finale pour la troisième place, 3-2 contre la Wunderteam autrichienne.
Quatre ans plus tard, l'Allemagne fait figure de favorite suite à l'annexion de l'Autriche. Cinq joueurs de la fameuse équipe autrichienne sont incorporés au onze allemand. Dès son entrée en compétition, l'Allemagne tombe pourtant sur une étonnante équipe suisse qui sort l'Allemagne en deux matches. À égalité 1-1 à l'issue du premier match, les Suisses s'imposent 4-2 au cours d'une partie rejouée cinq jours après.
Histoire
Avec trois Coupes du monde (1954, 1974, 1990) et trois Championnats d'Europe (1972, 1980, 1996), le palmarès de la Nationalmannschaft (équipe nationale en allemand) n'a pas d'égal sur le Vieux Continent et n'est devancé que par le Brésil et par l'Italie au niveau mondial.
Avant-guerr
L'équipe allemande enregistre ses premiers résultats probants à l'occasion de la Coupe du monde 1934. Éliminée en demi-finale par la Tchécoslovaquie, l'Allemagne s'impose dans la petite finale pour la troisième place, 3-2 contre la Wunderteam autrichienne.
Quatre ans plus tard, l'Allemagne fait figure de favorite suite à l'annexion de l'Autriche. Cinq joueurs de la fameuse équipe autrichienne sont incorporés au onze allemand. Dès son entrée en compétition, l'Allemagne tombe pourtant sur une étonnante équipe suisse qui sort l'Allemagne en deux matches. À égalité 1-1 à l'issue du premier match, les Suisses s'imposent 4-2 au cours d'une partie rejouée cinq jours après.
Equipe d'Italie
L'équipe d'Italie de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs italiens sous l'égide de la Fédération d'Italie de football.
Histoire
L'Italie a disputé six finales de Coupes du monde, remportant celles de 1934, 1938, 1982 et 2006 et perdant celles de 1970 et 1994 face au Brésil.
Elle a également remporté une fois le Championnat d'Europe des nations, en 1968. Elle possède avec l'Allemagne le plus beau palmarès européen.
Elle était classée au 1er rang de la FIFA en Septembre 2007.
L'équipe d'Italie est connue en France sous le nom de Squadra Azzurra. C'est un surnom qui lui a été donné par les journalistes français lors de la Coupe du monde 1938 organisée en France. En Italie, l'équipe est appelée la Nazionale et les joueurs sont appelés gli Azzurri.
Genèse
L'équipe d'Italie débute bien tardivement sur la scène internationale. Elle dispute son premier match le 15 mai 1910 à l'Arena de Milan face à la France. Les Italiens qui jouent en blanc, l'emportent sur le score de 6-2, et font chavirer de joie tous les tifosi de la péninsule italienne. C'est le 6 janvier 1911, lors d'un match contre la Hongrie, que l'Italie va pour la première fois jouer avec un maillot bleu, la maglia azzurra, en hommage à la famille royale de Savoie.
Les années 30 et le triomphe de l'Italie de Vittorio
Histoire
L'Italie a disputé six finales de Coupes du monde, remportant celles de 1934, 1938, 1982 et 2006 et perdant celles de 1970 et 1994 face au Brésil.
Elle a également remporté une fois le Championnat d'Europe des nations, en 1968. Elle possède avec l'Allemagne le plus beau palmarès européen.
Elle était classée au 1er rang de la FIFA en Septembre 2007.
L'équipe d'Italie est connue en France sous le nom de Squadra Azzurra. C'est un surnom qui lui a été donné par les journalistes français lors de la Coupe du monde 1938 organisée en France. En Italie, l'équipe est appelée la Nazionale et les joueurs sont appelés gli Azzurri.
Genèse
L'équipe d'Italie débute bien tardivement sur la scène internationale. Elle dispute son premier match le 15 mai 1910 à l'Arena de Milan face à la France. Les Italiens qui jouent en blanc, l'emportent sur le score de 6-2, et font chavirer de joie tous les tifosi de la péninsule italienne. C'est le 6 janvier 1911, lors d'un match contre la Hongrie, que l'Italie va pour la première fois jouer avec un maillot bleu, la maglia azzurra, en hommage à la famille royale de Savoie.
Les années 30 et le triomphe de l'Italie de Vittorio
Equipe Française
L'équipe de France de football est l’équipe de football nationale de la France, constituée par une sélection des meilleurs joueurs français sous l’égide de la Fédération française de football.
Actuellement vice-championne du monde, elle compte à son palmarès une coupe du monde (1998), deux championnats d’Europe des nations (1984 et 2000), deux coupes des Confédérations (2001 et 2003) et un titre olympique (1984).
La genèse
Articles principaux : Match de football Belgique - France (1904), Match de football Italie - France (1912), Match de football France - Angleterre (1921), Équipe de France de football à la coupe du monde 1930, Équipe de France de football à la coupe du monde 1934 et Équipe de France de football à la coupe du monde 1938.
La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la FIFA en 1904. Désormais, les matches internationaux se disputent sous l’autorité de cette fédération internationale. Ainsi, les matches des sélections françaises disputés entre 1895 (sélection de Paris ; joueurs britanniques résidants à Paris principalement) et 1904 ne sont pas pris en compte. Notons ainsi les cinq matches internationaux disputés par la sélection USFSA face à la Belgique et l’Angleterre amateurs entre 1900 et 1904 avec une victoire française en 1900 contre la Belgique (6-2) et quatre défaites contre l’Angleterre amateurs. D’autres fédérations n’ont pas suivi cet exemple, et considèrent leurs matches internationaux datant d’avant 1904 comme d’authentiques matches internationaux.
L’équipe de France de football démarre donc son histoire officielle en 1904 par un honorable match nul en Belgique (3-3). Les trois premiers buteurs français se nommaient Louis Mesnier, Marius Royet et Gaston Cyprès. Les années qui suivirent furent peu glorieuses avec notamment deux cinglants revers contre le Danemark subi à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des Jeux olympiques de Londres. Exclue de la FIFA le 7 juin 1908, l'USFSA est toutefois encore en charge des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le réglement autorisait cette double sélection, mais la France était la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits furent enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivèrent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade et ces deux rencontres olympiques furent rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs n°11 et 12). À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le CFI qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA. Le CFI ne parvint pas à se mettre d'accord avec l'USFA, membre fondateur du CIO, pour présenter une équipe de France aux JO de 1912. Un accord fut cherché jusqu'au dernier moment, puis en juin 1912, la France fut contrainte de déclarer forfait.
Malgrès ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l’Hexagone rendant impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler. La victoire en Italie en 1912 (3-4) notamment.
La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et provoque la mort de 17 de ses internationaux : Marius Royet (Union Sportive Parisienne), Henry Gigot (Club Français Paris), André François (Racing Club de Roubaix), André Puget (Racing Club de Paris), Albert Jenicot (Racing Club de Roubaix), René Fenouillère (Red Star Amical Club de Paris), Pol G. Morel (Red Star Amical Club de Paris), Francis Vial (Club Athlétique de Vitry), Charles Dujardin (Union Sportive Tourquennoise), Émile Dusart (Racing Club de Roubaix), René Camrad (Association Sportive Française), Julien Denis (Racing Club de Calais), Charles Geronimi (AF Garenne Colombes Paris), Ernest Guéguen (Union Sportive Servannaise et Malouine Saint-Malo), Jean Loubière (Gallia Club de Paris), Pierre Six (Olympique Lillois), J. Verbrugge (Association Sportive Française). Le gardien de but Zacharie Baton (Olympique Lillois) est quant à lui mutilé après avoir perdu une jambe en 1915.
La première victoire face aux Anglais (2-1) en 1921 marque les débuts réels d’une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays suite à la création de la FFF en 1919. L’USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, et les Bleus sont bien désormais l’équipe de France et plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération.
En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde et y fait bonne figure malgré une poule relevée avec l’Argentine (finaliste des JO de 1928) mais ne parvient pas à passer le premier tour. En 1931, c’est l’Allemagne qui s’incline 1-0 face aux Bleus, puis l’Angleterre sombre corps et biens (5-2) le 14 mai face à une équipe de France survoltée. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle y affronte la Yougoslavie le 5 juin (défaite 2-1), la Bulgarie le 9 juin (victoire 5-3 avec un quadruplé de Jean Sécember) et enfin la Roumanie le 12 juin (défaite 6-3). Citons également le match gagné en Hollande (4-5) en 1934. Pour ce match de préparation en vue de la Coupe du monde 1934, seuls trois joueurs français (Mattler, Liétaer et Alcazar) évoluent en Division 1. Les huits autres joueurs évoluent en Division 2 Nord : Alexis Thépot, Jacques Mairesse, Alfred Aston au Red Star ; Jean Nicolas, Roger Rio à Rouen ; Jules Cottenier, Georges Verriest au RC Roubaix ; et Fritz Keller à Strasbourg. Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller seront même sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie.
Le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football (Raoul Diagne) fêta sa première cape dès 1931. Il évoluera 18 fois chez les Bleus avant la Seconde Guerre mondiale. Le premier joueur d'origine nord-africaine sélectionné chez les Bleus fut le Marocain Larbi Ben Barek. Larbi détient toujours le record de longévité en équipe de France de football : 15 ans et 10 mois de 1938 à 1954. Raoul Diagne et Larbi Ben Barek disputent ensemble un fameux match en Italie le 4 décembre 1938 face aux champions du monde en titre. Outre l'attitude déplorable du public napolitain, l'équipe de France « black, blanc, beur » naît de fait ce soir-là.
La génération dorée des années 1950
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Équipe de France de football à la coupe du monde 1954, Coupe du monde de football de 1958, Équipe de France de football à la coupe du monde 1958, Match de football Brésil - France (1958) et Équipe de France de football à la coupe du monde 1966.
Après la guerre, les Bleus signent quelques brillants résultats comme cette victoire 0-4 en Tchécoslovaquie ou le match nul 2-2 en 1951 contre l’Angleterre à Highbury. Il s’en fallut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres ; les Hongrois réalisent cet exploit deux ans plus tard.
La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet, Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l’une des toute meilleures équipes nationales. Elle rate complétement sa coupe du monde en 1954 en raison d'une phase de préparation baclée puis connaît son apogée avec une troisième place à la Coupe du monde 1958 en Suède où Just Fontaine marque 13 des 23 buts des Français. En demi-finale, la France tombe face au Brésil suite à la blessure du défenseur central Jonquet. On retrouve encore ensuite l'équipe de France en demi-finale du premier championnat d'Europe après avoir éliminé les Autrichiens et les Grecs. La Yougoslavie stoppe les Français 5 à 4.
La France connaît par la suite nombre de désillusions au cours des années 1960... Elle se qualifie ainsi pour la Coupe du monde 1966, mais se montre incapable de passer le premier tour malgré un effectif de premier plan. La France touche le fond quand elle est défaite à domicile 1-0 par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970.
Le renouveau
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Coupe du monde de football de 1978 et Championnat d'Europe de football 1980.
Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se remet à niveau et l’équipe de France profite également de cette politique centrée sur la formation. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l’approche tactique des joueurs français changent.
Le réveil de l’équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mundial argentin obtenue par la génération montante du football français dont les learders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six. En Argentine, les Français payent leur manque d’expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition que sont l’Italie (1-2 malgré l’ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu) et l’Argentine (1-2 dont un penalty très litigieux sifflé à l’encontre de Marius Trésor). Pour l’honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match. Ce jour-là, à Mar del Plata, les Bleus arborent de curieux maillots rayés blanc et vert, conséquence d’un problème d’intendance... Les Français durent se rabattre en urgence sur les tenues d’un club local.
Les « trois glorieuses »
En s’appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent 3 épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l’Euro 1984 et une troisième place à la Coupe du monde 1986.
Mondial 1982 : une quatrième place inattendue
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Match de football France - Pays-Bas (1981), Coupe du monde de football de 1982 et Match de football France - RFA (1982).
Les Français débarquent pourtant au Mondial espagnol de 1982 en plein doute, conséquence d’une série de matchs amicaux peu probante. La compétition ne peut d’ailleurs pas plus mal commencer, avec une cuisante défaite face à l’Angleterre (1-3, dont un but de Bryan Robson dès l’engagement). La France redresse la tête grâce à une facile victoire contre le Koweït, dans un match marqué par l’irruption sur la pelouse du cheikh Farid Al Ahmad al Sabah qui exigera et parviendra à obtenir de l’arbitre qu’il annule un but d’Alain Giresse, provoquant au passage la colère du sélectionneur Michel Hidalgo, puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie.
Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l’Autriche (1-0) puis de l’Irlande du Nord (4-1) grâce à deux doublés de Giresse et Rocheteau et accèdent aux demi-finales. C’est à l’occasion du match contre l’Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né.
Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du foot. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Après que Manuel Amoros eut tiré sur la barre transversale à la quatre-vingt huitième minute et que les deux équipes se furent quittées sur le score de 1 but partout à l’issue du temps réglementaire, les Français, survoltés par l’agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston, inscrivirent deux buts coup sur coup à l’entame des prolongations par l’intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l’offensive et un football spectaculaire, les Français se firent rejoindre au score en l’espace de quelques minutes et se laissèrent entraîner par la RFA dans une séance de tirs au but dont ils sortirent perdants.
En l’absence des principaux titulaires, la France perdra également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3).
Euro 1984 : le premier sacre européen
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Championnat d'Europe de football 1984 et Match de football France - Espagne (1984).
Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu’elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l’accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark et un but chanceux de Platini (1-0), la France écrase la Belgique (5-0) puis vient à bout de la Yougoslavie (3-2). En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d’un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent avant de prendre l’avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana. En finale contre l’Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé. Grâce à l’estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l’équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire.
Mondial 1986 : l’exploit sur le podium
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Coupe du monde de football de 1986 et Match de football France - Brésil (1986).
Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus (désormais emmenés par Henri Michel) peinent à retrouver l’état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d’un premier tour largement à sa portée (victoire 1-0 contre le Canada, nul 1-1 contre l’URSS et victoire 3-0 contre la Hongrie) avant d’affronter l’Italie en huitième de finale. Au terme d’un match remarquablement maîtrisé (victoire 2-0, grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau), la France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d’Europe en titre.
En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c’est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football de la planète. À cette époque, les Français sont d’ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l’Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l’offensive. Le match tiendra toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifiera de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procureront chacune de franches occasions ne fera pas bouger le score, et les Bleus se qualifient à l’issue de l’épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez.
En demi-finale, la France retrouve la RFA pour la revanche de Séville quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n’y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d’imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s’imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consoleront avec la troisième place acquise aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 a.p.), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.
Les désillusions successives
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Championnat d'Europe de football 1988, Coupe du monde de football de 1990, Championnat d'Europe de football 1992 et Coupe du monde de football de 1994.
L’épopée de la Coupe du Monde mexicaine marque la fin d’une génération d’exception. Dans les mois qui suivent, de nombreux joueurs clés tels que Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou Tigana annoncent leur retraite internationale ou leur retraite tout court.
La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l’Euro 88 et le Mondial italien de 1990. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n’empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs. La copie parfaite rendue par l’Équipe de France dans les éliminatoires de l’Euro 92 (8 victoires en 8 rencontres) laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d’un retour au beau jeu. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l’époque (Éric Cantona et Jean-Pierre Papin) pour faire la différence en attaque. Mais lors de l’Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls (contre la Suède et l’Angleterre) et une défaite (contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi).
Dans les mois qui suivent, l’équipe de France, forte d’un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs. Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, minés par des querelles d’ego et par la mauvaise rivalité entre « Marseillais » et « Parisiens », s’effondrent dans la dernière ligne droite et concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l’automne 1993 (2-3 contre Israël, puis 1-2 contre la Bulgarie) et manquent une qualification qui leur semblait promise (il leur suffisait d’un match nul lors de ces deux matchs).
L’inauguration du centre d’entraînement de Clairefontaine et la montée en puissance de la formation à la française mise en place dès les années 1970 sous l’impulsion de Georges Boulogne permettent toutefois au football français d’espérer des jours meilleurs.
Actuellement vice-championne du monde, elle compte à son palmarès une coupe du monde (1998), deux championnats d’Europe des nations (1984 et 2000), deux coupes des Confédérations (2001 et 2003) et un titre olympique (1984).
La genèse
Articles principaux : Match de football Belgique - France (1904), Match de football Italie - France (1912), Match de football France - Angleterre (1921), Équipe de France de football à la coupe du monde 1930, Équipe de France de football à la coupe du monde 1934 et Équipe de France de football à la coupe du monde 1938.
La création de l'équipe de France de football est liée à la fondation de la FIFA en 1904. Désormais, les matches internationaux se disputent sous l’autorité de cette fédération internationale. Ainsi, les matches des sélections françaises disputés entre 1895 (sélection de Paris ; joueurs britanniques résidants à Paris principalement) et 1904 ne sont pas pris en compte. Notons ainsi les cinq matches internationaux disputés par la sélection USFSA face à la Belgique et l’Angleterre amateurs entre 1900 et 1904 avec une victoire française en 1900 contre la Belgique (6-2) et quatre défaites contre l’Angleterre amateurs. D’autres fédérations n’ont pas suivi cet exemple, et considèrent leurs matches internationaux datant d’avant 1904 comme d’authentiques matches internationaux.
L’équipe de France de football démarre donc son histoire officielle en 1904 par un honorable match nul en Belgique (3-3). Les trois premiers buteurs français se nommaient Louis Mesnier, Marius Royet et Gaston Cyprès. Les années qui suivirent furent peu glorieuses avec notamment deux cinglants revers contre le Danemark subi à trois jours d’intervalle (0-9 puis 1-17) lors des Jeux olympiques de Londres. Exclue de la FIFA le 7 juin 1908, l'USFSA est toutefois encore en charge des sélections olympiques de l'été 1908. Malgré cette position affaiblie, elle délègue deux équipes de France A et B pour représenter la France à Londres. Le réglement autorisait cette double sélection, mais la France était la seule à utiliser cette étrange possibilité. De plus, de nombreux forfaits furent enregistrés dans les rangs des joueurs de l'USFSA, et nombre des 44 joueurs français sélectionnés arrivèrent le matin même du match sur le lieu de compétition après un long voyage en train et bateau. C'est une véritable pantalonnade et ces deux rencontres olympiques furent rétroactivement comptabilisées comme matchs officiels de l'équipe de France A (matchs n°11 et 12). À partir du match contre la Belgique du 9 mai 1908, c'est le CFI qui procède aux sélections en tant que seule fédération reconnue par la FIFA. Le CFI ne parvint pas à se mettre d'accord avec l'USFA, membre fondateur du CIO, pour présenter une équipe de France aux JO de 1912. Un accord fut cherché jusqu'au dernier moment, puis en juin 1912, la France fut contrainte de déclarer forfait.
Malgrès ces conflits entre les différentes fédérations qui coexistent dans l’Hexagone rendant impossible la sélection des onze meilleurs joueurs du pays, quelques belles performances sont à signaler. La victoire en Italie en 1912 (3-4) notamment.
La Première Guerre mondiale interrompt les activités de l'équipe de France et provoque la mort de 17 de ses internationaux : Marius Royet (Union Sportive Parisienne), Henry Gigot (Club Français Paris), André François (Racing Club de Roubaix), André Puget (Racing Club de Paris), Albert Jenicot (Racing Club de Roubaix), René Fenouillère (Red Star Amical Club de Paris), Pol G. Morel (Red Star Amical Club de Paris), Francis Vial (Club Athlétique de Vitry), Charles Dujardin (Union Sportive Tourquennoise), Émile Dusart (Racing Club de Roubaix), René Camrad (Association Sportive Française), Julien Denis (Racing Club de Calais), Charles Geronimi (AF Garenne Colombes Paris), Ernest Guéguen (Union Sportive Servannaise et Malouine Saint-Malo), Jean Loubière (Gallia Club de Paris), Pierre Six (Olympique Lillois), J. Verbrugge (Association Sportive Française). Le gardien de but Zacharie Baton (Olympique Lillois) est quant à lui mutilé après avoir perdu une jambe en 1915.
La première victoire face aux Anglais (2-1) en 1921 marque les débuts réels d’une équipe de France sélectionnant désormais les meilleurs joueurs du pays suite à la création de la FFF en 1919. L’USFSA rejoint finalement la FFF en 1921, et les Bleus sont bien désormais l’équipe de France et plus seulement une sélection de joueurs évoluant dans telle ou telle fédération.
En juillet 1930, la France participe à la première Coupe du monde et y fait bonne figure malgré une poule relevée avec l’Argentine (finaliste des JO de 1928) mais ne parvient pas à passer le premier tour. En 1931, c’est l’Allemagne qui s’incline 1-0 face aux Bleus, puis l’Angleterre sombre corps et biens (5-2) le 14 mai face à une équipe de France survoltée. En juin 1932, l'équipe de France effectue une tournée dans les Balkans. Elle y affronte la Yougoslavie le 5 juin (défaite 2-1), la Bulgarie le 9 juin (victoire 5-3 avec un quadruplé de Jean Sécember) et enfin la Roumanie le 12 juin (défaite 6-3). Citons également le match gagné en Hollande (4-5) en 1934. Pour ce match de préparation en vue de la Coupe du monde 1934, seuls trois joueurs français (Mattler, Liétaer et Alcazar) évoluent en Division 1. Les huits autres joueurs évoluent en Division 2 Nord : Alexis Thépot, Jacques Mairesse, Alfred Aston au Red Star ; Jean Nicolas, Roger Rio à Rouen ; Jules Cottenier, Georges Verriest au RC Roubaix ; et Fritz Keller à Strasbourg. Thépot, Mairesse, Aston, Nicolas, Rio, Verriest et Keller seront même sélectionnés pour la Coupe du monde de football 1934 en Italie.
Le premier joueur noir sélectionné en équipe de France de football (Raoul Diagne) fêta sa première cape dès 1931. Il évoluera 18 fois chez les Bleus avant la Seconde Guerre mondiale. Le premier joueur d'origine nord-africaine sélectionné chez les Bleus fut le Marocain Larbi Ben Barek. Larbi détient toujours le record de longévité en équipe de France de football : 15 ans et 10 mois de 1938 à 1954. Raoul Diagne et Larbi Ben Barek disputent ensemble un fameux match en Italie le 4 décembre 1938 face aux champions du monde en titre. Outre l'attitude déplorable du public napolitain, l'équipe de France « black, blanc, beur » naît de fait ce soir-là.
La génération dorée des années 1950
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Équipe de France de football à la coupe du monde 1954, Coupe du monde de football de 1958, Équipe de France de football à la coupe du monde 1958, Match de football Brésil - France (1958) et Équipe de France de football à la coupe du monde 1966.
Après la guerre, les Bleus signent quelques brillants résultats comme cette victoire 0-4 en Tchécoslovaquie ou le match nul 2-2 en 1951 contre l’Angleterre à Highbury. Il s’en fallut de très peu que l'équipe de France des Vignal, Jonquet, Baratte et Flamion soit la première équipe du continent à battre les Anglais sur leurs terres ; les Hongrois réalisent cet exploit deux ans plus tard.
La génération dorée des Fontaine, Kopa, Piantoni, Vincent, Penverne, Wisnieski, Jonquet, Cisowski s'inscrit directement dans la suite de cette équipe de 1951. La France devient alors l’une des toute meilleures équipes nationales. Elle rate complétement sa coupe du monde en 1954 en raison d'une phase de préparation baclée puis connaît son apogée avec une troisième place à la Coupe du monde 1958 en Suède où Just Fontaine marque 13 des 23 buts des Français. En demi-finale, la France tombe face au Brésil suite à la blessure du défenseur central Jonquet. On retrouve encore ensuite l'équipe de France en demi-finale du premier championnat d'Europe après avoir éliminé les Autrichiens et les Grecs. La Yougoslavie stoppe les Français 5 à 4.
La France connaît par la suite nombre de désillusions au cours des années 1960... Elle se qualifie ainsi pour la Coupe du monde 1966, mais se montre incapable de passer le premier tour malgré un effectif de premier plan. La France touche le fond quand elle est défaite à domicile 1-0 par les amateurs norvégiens le 6 novembre 1968 en match qualificatif pour la Coupe du monde 1970.
Le renouveau
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Coupe du monde de football de 1978 et Championnat d'Europe de football 1980.
Sous la houlette de Georges Boulogne, la France du football se remet à niveau et l’équipe de France profite également de cette politique centrée sur la formation. Stefan Kovacs poursuit sur cette voie en donnant leur chance à de très nombreux jeunes joueurs. Les résultats ne sont pas vraiment encore au rendez-vous, mais la mentalité, le physique et l’approche tactique des joueurs français changent.
Le réveil de l’équipe de France sonne en 1977 avec la qualification pour le Mundial argentin obtenue par la génération montante du football français dont les learders sont Platini, Rocheteau, Trésor, Bossis, Bathenay ou encore Six. En Argentine, les Français payent leur manque d’expérience du plus haut niveau par une élimination dès le premier tour. Tombés dans un groupe particulièrement relevé, les Français font pourtant bonne figure en ne concédant que de courtes défaites face à deux des favoris de la compétition que sont l’Italie (1-2 malgré l’ouverture du score par Bernard Lacombe dès la première minute de jeu) et l’Argentine (1-2 dont un penalty très litigieux sifflé à l’encontre de Marius Trésor). Pour l’honneur, les Français viennent facilement à bout de la Hongrie (3-1) grâce à Lopez, Berdoll et Rocheteau, dans leur dernier match. Ce jour-là, à Mar del Plata, les Bleus arborent de curieux maillots rayés blanc et vert, conséquence d’un problème d’intendance... Les Français durent se rabattre en urgence sur les tenues d’un club local.
Les « trois glorieuses »
En s’appuyant sur la génération exceptionnelle des Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou encore Tigana, les Bleus signent 3 épopées fabuleuses entre 1982 et 1986, avec une quatrième place à la Coupe du monde 1982, une victoire à l’Euro 1984 et une troisième place à la Coupe du monde 1986.
Mondial 1982 : une quatrième place inattendue
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Match de football France - Pays-Bas (1981), Coupe du monde de football de 1982 et Match de football France - RFA (1982).
Les Français débarquent pourtant au Mondial espagnol de 1982 en plein doute, conséquence d’une série de matchs amicaux peu probante. La compétition ne peut d’ailleurs pas plus mal commencer, avec une cuisante défaite face à l’Angleterre (1-3, dont un but de Bryan Robson dès l’engagement). La France redresse la tête grâce à une facile victoire contre le Koweït, dans un match marqué par l’irruption sur la pelouse du cheikh Farid Al Ahmad al Sabah qui exigera et parviendra à obtenir de l’arbitre qu’il annule un but d’Alain Giresse, provoquant au passage la colère du sélectionneur Michel Hidalgo, puis arrache sa qualification pour le deuxième tour en faisant match nul contre la Tchécoslovaquie.
Au deuxième tour, les Français se défont sans grande difficulté de l’Autriche (1-0) puis de l’Irlande du Nord (4-1) grâce à deux doublés de Giresse et Rocheteau et accèdent aux demi-finales. C’est à l’occasion du match contre l’Irlande du Nord que Michel Hidalgo associe pour la première fois quatre joueurs à vocation offensive (Tigana, Genghini, Giresse et Platini) au milieu de terrain. Le « carré magique » est né.
Disputée à Séville, la demi-finale des Français contre la RFA est rentrée dans la légende du foot. Qualité du jeu pratiqué, intensité, émotion, tout a contribué à rendre ce match légendaire. Après que Manuel Amoros eut tiré sur la barre transversale à la quatre-vingt huitième minute et que les deux équipes se furent quittées sur le score de 1 but partout à l’issue du temps réglementaire, les Français, survoltés par l’agression commise par le gardien allemand Harald Schumacher sur Patrick Battiston, inscrivirent deux buts coup sur coup à l’entame des prolongations par l’intermédiaire de Marius Trésor et Alain Giresse. Continuant à jouer l’offensive et un football spectaculaire, les Français se firent rejoindre au score en l’espace de quelques minutes et se laissèrent entraîner par la RFA dans une séance de tirs au but dont ils sortirent perdants.
En l’absence des principaux titulaires, la France perdra également le match pour la troisième place contre la Pologne (2-3).
Euro 1984 : le premier sacre européen
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Championnat d'Europe de football 1984 et Match de football France - Espagne (1984).
Deux ans plus tard, la France aborde avec le statut de favorite le Championnat d’Europe de football 1984 qu’elle dispute à domicile. Avec une génération arrivée au sommet de son art, et le renfort de l’accrocheur Luis Fernandez au sein du « carré magique », la France va répondre aux attentes. Après une entame délicate contre le Danemark et un but chanceux de Platini (1-0), la France écrase la Belgique (5-0) puis vient à bout de la Yougoslavie (3-2). En demi-finale, la France affronte le Portugal à Marseille. Menée d’un but à cinq minutes de la fin des prolongations, les Bleus égalisent avant de prendre l’avantage dans les derniers instants du match sur une frappe de Platini, consécutive à un rush héroïque de Jean Tigana. En finale contre l’Espagne, un coup franc de Platini qui surprend le malheureux portier espagnol Luis Arconada débloque un match jusque là verrouillé. Grâce à l’estocade portée en fin de match par Bruno Bellone, l’équipe de France de football remporte le premier titre majeur de son histoire.
Mondial 1986 : l’exploit sur le podium
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Coupe du monde de football de 1986 et Match de football France - Brésil (1986).
Pour la Coupe du monde 1986, la France fait à nouveau figure de favorite. Mais amoindris par les blessures récurrentes de leurs deux meneurs de jeu Platini et Giresse, les Bleus (désormais emmenés par Henri Michel) peinent à retrouver l’état de grâce de 1984. La France se sort sans grande difficulté mais sans panache d’un premier tour largement à sa portée (victoire 1-0 contre le Canada, nul 1-1 contre l’URSS et victoire 3-0 contre la Hongrie) avant d’affronter l’Italie en huitième de finale. Au terme d’un match remarquablement maîtrisé (victoire 2-0, grâce à des buts de Platini et Stopyra sur deux passes décisives de Rocheteau), la France sort victorieuse de ce duel au sommet entre les champions du monde et les champions d’Europe en titre.
En quart de finale, la France retrouve sur sa route le Brésil. Pour beaucoup, c’est un match entre les deux équipes qui pratiquent le plus beau football de la planète. À cette époque, les Français sont d’ailleurs souvent surnommés les « Brésiliens de l’Europe » en hommage à leur jeu spectaculaire et systématiquement tourné vers l’offensive. Le match tiendra toutes ses promesses, à tel point que Pelé le qualifiera de « match du siècle ». Dominateurs, les Brésiliens ouvrent rapidement la marque par Careca, avant que Platini ne ramène les deux équipes à égalité en reprenant un centre de Rocheteau. La prolongation spectaculaire au cours de laquelle les deux équipes se procureront chacune de franches occasions ne fera pas bouger le score, et les Bleus se qualifient à l’issue de l’épreuve des tirs au but et de la tentative réussie de Luis Fernandez.
En demi-finale, la France retrouve la RFA pour la revanche de Séville quatre ans plus tôt. Mais de revanche, il n’y en aura pas. Comme si elle avait tout donné contre le Brésil, la France, en panne d’imagination, privée de Rocheteau, blessé, qui avait distillé quatre passes décisives dans les trois matches précédents et sans doute diminuée physiquement par sa victoire aux tirs au but sur les Cariocas, bute sur la rigueur et le réalisme des Allemands, qui s’imposent sans grande difficulté (2-0), ceux-ci ayant joué contre le Maroc et le Mexique, qui sont des adversaires bien moins réputés que l'Italie et le Brésil. Les Français se consoleront avec la troisième place acquise aux dépens de la Belgique dans la « petite finale » (4-2 a.p.), leur meilleur résultat depuis la Coupe du monde 1958.
Les désillusions successives
Articles principaux : Évolution des formations en équipe de France de football, Championnat d'Europe de football 1988, Coupe du monde de football de 1990, Championnat d'Europe de football 1992 et Coupe du monde de football de 1994.
L’épopée de la Coupe du Monde mexicaine marque la fin d’une génération d’exception. Dans les mois qui suivent, de nombreux joueurs clés tels que Platini, Rocheteau, Bossis, Giresse ou Tigana annoncent leur retraite internationale ou leur retraite tout court.
La transition est trop brusque, et la nouvelle génération échoue successivement à se qualifier pour l’Euro 88 et le Mondial italien de 1990. Le match nul contre la sélection chypriote du 22 octobre 1988 propulse Claude Bez, l'influent président des Girondins de Bordeaux, au poste de superintendant de l'équipe de France, un poste spécialement crée pour lui. Claude Bez désigne alors Michel Platini à la tête de la sélection en novembre 1988. Si l'arrivée d'un nouveau sélectionneur emblématique comme Michel Platini n’empêche pas l'absence au Mondial italien, elle suscite pourtant de nombreux espoirs. La copie parfaite rendue par l’Équipe de France dans les éliminatoires de l’Euro 92 (8 victoires en 8 rencontres) laisse augurer un retour aux succès des années 1980 à défaut d’un retour au beau jeu. En effet, voyant sa marge de manœuvre limitée par la faiblesse des individualités dont il dispose, Platini a construit une équipe à vocation très défensive, sans véritable milieu créateur, et qui compte sur les deux grands joueurs français de l’époque (Éric Cantona et Jean-Pierre Papin) pour faire la différence en attaque. Mais lors de l’Euro 1992 en Suède, la France est incapable de confirmer son parcours des éliminatoires et tombe sans gloire dès le premier tour, après deux matchs nuls (contre la Suède et l’Angleterre) et une défaite (contre le Danemark, futur vainqueur du tournoi).
Dans les mois qui suivent, l’équipe de France, forte d’un effectif à la qualité en hausse, semble retrouver des couleurs. Mais lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1994, les Bleus, minés par des querelles d’ego et par la mauvaise rivalité entre « Marseillais » et « Parisiens », s’effondrent dans la dernière ligne droite et concèdent coup sur coup deux cuisantes défaites à domicile à l’automne 1993 (2-3 contre Israël, puis 1-2 contre la Bulgarie) et manquent une qualification qui leur semblait promise (il leur suffisait d’un match nul lors de ces deux matchs).
L’inauguration du centre d’entraînement de Clairefontaine et la montée en puissance de la formation à la française mise en place dès les années 1970 sous l’impulsion de Georges Boulogne permettent toutefois au football français d’espérer des jours meilleurs.
Equipe Marocain
L'équipe du Maroc de football est constituée par une sélection des meilleurs joueurs marocains sous l'égide de la Fédération royale marocaine de football . Aujourd'hui, le Maroc fait parti des meilleurs équipes africaines avec le Cameroun, la Côte d'Ivoire ou encore le Nigeria en s'imposant dans de nombreux championnats internationaux.
À la fin du protectorat français (1956) et après la création de la Fédération royale FRMF en 1955, l'équipe nationale marocaine prend sa place dans le concert international, et disputa son premier match officiel international en tant que pays indépendant contre l'équipe de l'Irak le 19 octobre 1957 dans le cadre des Jeux Panarabes ; un match qui s'est soldé par un score de 3 buts partout.
Premier titre: la Coupe d'Afrique des Nations 1976
La Sélection du Maroc remporte son premier titre international lors de Coupe d'Afrique des Nations 1976 en Éthiopie, grâce notamment à son buteur Ahmed Faras, auteur de 3 buts.
Cette année-là, la Confédération Africaine de Football (la CAF) a décidé d’expérimenter une nouvelle formule de compétition avec un deuxième tour sous forme de championnat. Le dernier match décisif oppose le Maroc à à la Guinée. Les Guinéens ont besoin d’une victoire alors que les Marocains peuvent se contenter d’un match nul. Menés 1-0, but inscrit pas Chérif Souleymane à la 33e minute, les Marocains égalisent à 1-1 par Baba à cinq minutes de la fin du match et s’adjugent le trophée continental.
Après une première participation à la phase finale en 1970 au Mexique soldée par une élimination au premier tour, les Marocains se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique). Emmené par des joueurs comme Aziz Bouderbala, Merry Krimau ou Mohamed Timoumi, le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du Monde, après 2 matches nuls 0-0 contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire 3-1 contre le Portugal.
En huitième de finale, le Maroc perd de justesse (0-1) contre la RFA.
Après avoir manqué l'édition 1990, les marocains se qualifient pour deux nouvelles phases finales, en 1994 et 1998. Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites), celle de 1998 est cruelle. Après un match nul contre la Norvège et une défaite contre le Brésil, le Maroc entraîné par Henri Michel bat nettement (3-0) l'Écosse lors de son 3e match à Saint-Étienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match face à un Brésil déjà qualifié.
Plus récemment, le Maroc a refait parler de lui en atteignant la finale de la CAN 2004, mais sera battu par le pays organisateur, la Tunisie de Roger Lemerre (1-2). Deux ans plus tard, c'est encore la Tunisie qui lui barre la route du Mondial 2006.
On peut dire actuellement qu'il y a une certaine rivalité entre ces deux équipes nationales.
Le 16 novembre a eu lieu le match France-Maroc au Stade de France (2-2), et le 21 novembre Maroc-Sénégal (3-0) à Créteil en matchs de préparation à la CAN 2008.
1957 : Non inscrit
1959 : Non inscrit
1962 : Non inscrit
1963 : Non inscrit
1965 : Non inscrit
1968 : Non inscrit
1970 : Tour préliminaire
1972 : 1er tour
1974 : Non inscrit
1976 : Vainqueur
1978 : 1er tour
1980 : 3eplace
1982 : Tour préliminaire
1984 : Tour préliminaire
1986 : 4e place
1988 : 4e place
1990 : Tour préliminaire
1992 : 1er tour
1994 : Tour préliminaire
1996 : Tour préliminaire
1998 : Quart de finale
2000 : 1er tour
2002 : 1er tour
2004 : Finaliste
2006 : 1er tour
À la fin du protectorat français (1956) et après la création de la Fédération royale FRMF en 1955, l'équipe nationale marocaine prend sa place dans le concert international, et disputa son premier match officiel international en tant que pays indépendant contre l'équipe de l'Irak le 19 octobre 1957 dans le cadre des Jeux Panarabes ; un match qui s'est soldé par un score de 3 buts partout.
Premier titre: la Coupe d'Afrique des Nations 1976
La Sélection du Maroc remporte son premier titre international lors de Coupe d'Afrique des Nations 1976 en Éthiopie, grâce notamment à son buteur Ahmed Faras, auteur de 3 buts.
Cette année-là, la Confédération Africaine de Football (la CAF) a décidé d’expérimenter une nouvelle formule de compétition avec un deuxième tour sous forme de championnat. Le dernier match décisif oppose le Maroc à à la Guinée. Les Guinéens ont besoin d’une victoire alors que les Marocains peuvent se contenter d’un match nul. Menés 1-0, but inscrit pas Chérif Souleymane à la 33e minute, les Marocains égalisent à 1-1 par Baba à cinq minutes de la fin du match et s’adjugent le trophée continental.
Après une première participation à la phase finale en 1970 au Mexique soldée par une élimination au premier tour, les Marocains se qualifient à nouveau pour la Coupe du monde 1986 (toujours au Mexique). Emmené par des joueurs comme Aziz Bouderbala, Merry Krimau ou Mohamed Timoumi, le Maroc devient le premier pays africain à passer le premier tour d'une Coupe du Monde, après 2 matches nuls 0-0 contre l'Angleterre et la Pologne et une victoire 3-1 contre le Portugal.
En huitième de finale, le Maroc perd de justesse (0-1) contre la RFA.
Après avoir manqué l'édition 1990, les marocains se qualifient pour deux nouvelles phases finales, en 1994 et 1998. Si leur élimination au premier tour en 1994 est logique (3 défaites), celle de 1998 est cruelle. Après un match nul contre la Norvège et une défaite contre le Brésil, le Maroc entraîné par Henri Michel bat nettement (3-0) l'Écosse lors de son 3e match à Saint-Étienne mais se fait dépasser au classement par la Norvège qui l'emporte dans les dernières minutes de son match face à un Brésil déjà qualifié.
Plus récemment, le Maroc a refait parler de lui en atteignant la finale de la CAN 2004, mais sera battu par le pays organisateur, la Tunisie de Roger Lemerre (1-2). Deux ans plus tard, c'est encore la Tunisie qui lui barre la route du Mondial 2006.
On peut dire actuellement qu'il y a une certaine rivalité entre ces deux équipes nationales.
Le 16 novembre a eu lieu le match France-Maroc au Stade de France (2-2), et le 21 novembre Maroc-Sénégal (3-0) à Créteil en matchs de préparation à la CAN 2008.
1957 : Non inscrit
1959 : Non inscrit
1962 : Non inscrit
1963 : Non inscrit
1965 : Non inscrit
1968 : Non inscrit
1970 : Tour préliminaire
1972 : 1er tour
1974 : Non inscrit
1976 : Vainqueur
1978 : 1er tour
1980 : 3eplace
1982 : Tour préliminaire
1984 : Tour préliminaire
1986 : 4e place
1988 : 4e place
1990 : Tour préliminaire
1992 : 1er tour
1994 : Tour préliminaire
1996 : Tour préliminaire
1998 : Quart de finale
2000 : 1er tour
2002 : 1er tour
2004 : Finaliste
2006 : 1er tour
Wednesday, December 12, 2007
Real Madrid
Le Real Madrid est un club omnisports espagnol fondé en 1902. Le club, basé à Madrid, comprend une section football et une section basket-ball.
Historique:
Le Madrid Futbol Club est fondé le 6 mars 1902 par un groupe d'amateurs de football dirigé par Enrique Varela qui en devient le premier président. Le 22 mars, le coaching de la première équipe fut confié à l'entraineur anglais Arthur Johnson. En 1920, le roi Alphonse XIII donne le titre Real (royal) au club, qui devient Real Madrid CF.
Le 8 mars 1931, la section basket-ball est créée.
Le 12 janvier 1998, le club est nominé meilleur club du siécle par la FIFA.
Historique:
Le Madrid Futbol Club est fondé le 6 mars 1902 par un groupe d'amateurs de football dirigé par Enrique Varela qui en devient le premier président. Le 22 mars, le coaching de la première équipe fut confié à l'entraineur anglais Arthur Johnson. En 1920, le roi Alphonse XIII donne le titre Real (royal) au club, qui devient Real Madrid CF.
Le 8 mars 1931, la section basket-ball est créée.
Le 12 janvier 1998, le club est nominé meilleur club du siécle par la FIFA.
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